Et si c’était un mécanisme de défense, un grand manque de confiance en Soi engendré par nos Micro-Traumas ???

C’est dans l’inconscient que sont stockées toutes les expériences relatives à la confiance en Soi.

Habituellement, dés la naissance voir même avant la naissance, toutes les expériences de vie sont intégrées graduellement par le cerveau comme des apprentissages.

Ces apprentissages vont constituer un capital de SAVOIR, de SAVOIR ETRE, de SAVOIR FAIRE qui sera la base de notre capacité à prendre des décisions, des initiatives, à nous imposer et aller vers la nouveauté avec assurance et confiance.

Cependant, à un moment donné de l’apprentissage, des informations contradictoires sont venues perturber et dérégler ce développement. Des peurs, des angoisses ont interférer dans le processus de confiance renforçant ainsi une mauvaise interprétation de la part de notre cerveau.

En effet, le principal obstacle est notre cerveau car par l’éducation émotionnelle reçue de nos figures d’attachement (le plus souvent la mère ou le père…), notre cerveau a appris à juger ce que l’on ressentait. 

Alors, pourquoi mangez-vous de manière émotionnelle, compulsive, que vous n’arrivez pas résister à l’envie impérieuse et irrépressible de manger, de grignoter ou de vous resservir 2 ou 3 fois ?

A cela, trois principales raisons :

1ére – Vous avez vécu des micro-traumas d’attachement : Vexations, violences physiques ou verbales, délaissements, dévalorisations, comparaisons fréquentes, insultes, dénigrements, négligences, moqueries, punitions injustifiées…

2éme – Votre état émotionnel est bas par le fait !

3éme – Vous manquez de confiance en vous bien entendu !

Si nous sentons que la douleur devient trop intense sans pouvoir la fuir ni l’éviter, le cerveau décide alors de l’occulter. Il va couvrir cette intense souffrance par une souffrance moins menaçante : l’OBSESSION, comme par exemple l’alimentation émotionnelle mais aussi aujourd’hui, l’addiction aux jeux vidéo, aux réseaux sociaux, aux séries, les achats compulsifs, la procrastination…Tous sont les signes qu’un mécanisme de défense a été mis en place par le cerveau et que l’estime de soi et la confiance en soi ne sont plus au rendez vous de la vie et que la spirale a commencé !

Qu’est ce qu’un micro-trauma ?

C’est un vécu qui n’est pas traumatisant quand on regarde la situation, les faits avec des yeux d’adulte mais qui peut l’être vu par les yeux d’un enfant en pleine construction émotionnelle.

Le micro-trauma est lié aux figures d’attachement en particulier la maman, le papa… L’émotion n’ayant pu être intégrée dans la journée, elle est refoulée, enfouie parfois très profondément et le temps passe.

Le micro trauma n’est pas issu d’une situation isolée mais plutôt de petites situations répétées encore et encore au fil des mois… L’enfant s’est retrouvé d’autant plus seul que la figure d’attachement ne validait pas, ignorait ou n’autorisait pas l’expression de ses ressentis émotionnels.

Le rôle des parents est d’apprendre à l’enfant à vivre avec ses émotions, c’est ce qu’on appelle l’intégration émotionnelle.

Toutefois, restons indulgents avec nos figures d’attachements dans la mesure où cette notion d’intégration émotionnelle est très récente.

Qu’est ce qu’un mécanisme de défense ?

Le mécanisme de défense s’impose par le cerveau pour éviter la honte, la culpabilité ou l’anxiété. De ce fait, vous êtes devenue un ou une mangeuse émotionnel-le en grignotant, en vous resservant plusieurs fois, en mangeant en cachette, en mangeant en grande quantité jusqu’à parfois avoir mal au ventre parce que votre corps, siège de l’expression de vos émotions, a généré des informations contradictoires que votre cerveau à mal interprétées.

Cette mauvaise interprétation a amené tout votre système de pensées à fonctionner de façon contre nature.

Alors la nourriture émotionnelle est devenue un palliatif à toutes ces confusions et un mécanisme de défense s’est installé pour éviter de vivre : Anxiété, honte ou culpabilité.

A force, le cerveau s’est mis à confondre :

1 – Une envie avec un besoin et à prendre une émotion, une excitation, de l’ennui ou de la fatigue pour de la FAIM.

2 – L’initiative avec la prise de risque

3 – L’Assurance avec une impertinence déplacée

Le cerveau, du fait de ces interprétations erronées, s’est mis à inhiber de façon massive ce qui pouvait ressembler à de la confiance en soi ou à de l’initiative.

Naturellement, le corps sait exactement et précisément les quantités et qualités de nourriture dont il a besoin. Il connaît l’équilibre parfait. Nous pouvons lui faire confiance, encore faut-il se connecter à lui, l’entendre et comprendre son langage. Et encore faut-il également, entendre et accueillir l’enfant intérieur blessé qui a le sentiment de ne pas mériter l’attention d’autrui. En effet, comme il n’est pas admis de montrer sa vulnérabilité, ses défauts, ses limites, l’enfant intérieur blessé nous freine pour ne pas être exposé une fois de plus . C’est lui qui nous a fait adopter un comportement inapproprié avec la nourriture. Les envies irrésistibles de manger sont le signe qu’un mécanisme de défense est bien en place.

Mon travail sera de vous accompagner au cours de ce rééquilibrage émotionnel plutôt qu’alimentaire pour retrouver confiance en vous et gagner enfin le combat contre cette alimentation désordonnée.

Ce travail d’accompagnement n’exclut en aucun cas de prendre un avis médical si vous souffrez d’anorexie, de boulimie. Parlez-en à votre médecin ou nutritionniste avant de commencer cette démarche car si le poids est vécu comme un véritable combat, la consultation en parallèle avec un psychologue sera complémentaire.